Entreprendre en toute sécurité avec le statut d’entrepreneur.e salarié.e

La crise sanitaire que nous venons de traverser a mis en évidence la nécessité de sécuriser l’activité et le statut de l’entrepreneur. Aujourd’hui, les risques liés à la création d’entreprise sont, plus que jamais, présents dans l’esprit des porteurs de projet. Au point peut être de freiner certaines ambitions ? Mais savez-vous qu’il existe un moyen d’être indépendant et de sécuriser votre parcours d’entrepreneur avec un statut salarié ? Et oui, c’est possible avec le statut d’entrepreneur-salarié ! Comment ça marche ? Et en quoi ce statut innovant permet-il de sécuriser une création d’activité ? On vous dit tout sur le statut d’entrepreneur-salarié et ses avantages indéniables pour un lancement d’activité.

Choisir un statut au démarrage d’activité : comment faire simple et sécurisé ?

Si vous avez un peu potassé la question de la création d’activité, vous savez sans doute qu’il existe en France de nombreux statuts juridiques d’entreprise : l’entreprise individuelle (EI) et sa forme simplifiée (la micro-entreprise), la SARL, la SAS, la SA… Pas toujours facile de s’y retrouver parmi toutes ces formes d’entreprises. Il est certain, cependant, que le statut de micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) est le plus simple à gérer sur le plan des formalités. C’est donc tout naturellement celui-là que choisissent majoritairement les nouveaux entrepreneurs au démarrage. 

Pourtant, c’est aussi le moins protecteur de tous pour l’entrepreneur. En effet, les micro-entrepreneurs paient très peu de cotisations sociales. Par conséquent, ils ont très peu de droits sociaux en cas de difficulté ou d’arrêt de l’activité. Avec le statut d’entrepreneur-salarié, vous pouvez au contraire combiner la simplicité de création d’une micro-entreprise avec la sécurité d’un emploi salarié.

Entrepreneur.e salarié.e, comment ça marche ?

Pour devenir entrepreneur-salarié, il suffit de développer votre activité au sein d’une coopérative d’activité et d’emploi (CAE) comme Coopilote. Ça ne vous dit rien ? Pas étonnant, c’est relativement récent et bien moins connu que le statut de micro-entrepreneur. Issues de l’économie sociale et solidaire, les Coopératives d’activité et d’emploi (CAE) existent juridiquement depuis une loi de 2014. Concrètement, ce sont des structures d’accompagnement qui permettent aux entrepreneurs de tester leur modèle économique sans avoir à créer d’entreprise.

Le principe est donc, dans les grandes lignes, le même que celui du portage salarial. Mais en mode coopératif, ce qui sous-entend que la structure porteuse n’est pas à but non lucratif. Concrètement, vous utilisez le numéro de SIRET de la CAE pour établir vos devis et factures. Lorsque vous avez assez de chiffre d’affaires pour vous rémunérer, vous pouvez vous verser un salaire. 

Mais en quoi le statut d’entrepreneur.e salarié.s en CAE est-il vraiment sécurisé ?

Qui dit salaire, dit salarié. En tant qu’entrepreneur-salarié en CAE, vous êtes rattaché au régime de la sécurité sociale et bénéficiez d’une protection santé, chômage, famille et retraite. Moyennant cotisations bien sûr, il n’y a pas de miracle !

Vous bénéficiez de l’assurance maladie et de la retraite…

En tant que salarié, vous cotisez en effet à l’assurance maladie et bénéficiez des mêmes droits qu’un salarié si vous êtes malade, ou en cas de grossesse. Pour votre retraite, c’est la même chose.

Vous cotisez à l’assurance chômage…

Si vous touchez une indemnité chômage à votre arrivée chez Coopilote, vous pouvez la conserver durant votre démarrage dans les règles du cumul emploi-salaire. Dès que vous pouvez vous verser un salaire vos revenus sont considérés comme une reprise d’emploi salarié à part entière. C’est beaucoup plus simple à gérer qu’un développement d’activité en tant que micro-entrepreneur. Vous pouvez ainsi assurer votre lancement d’activité.

Et si ça ne fonctionne pas, vous n’avez pas de formalités à accomplir pour cesser l’activité comme en micro-entreprise. Vous pouvez même recharger vos droits, à condition d’avoir cotisé suffisamment, bien sûr. Ce qui n’est absolument pas le cas si vous vous lancez en tant que micro-entrepreneur, puisqu’on ne cotise pas à l’assurance chômage avec ce statut.

… et pouvez également percevoir du chômage partiel en cas de crise

Avant 2020, on se posait peu la question d’une fermeture d’établissement pour cause sanitaire. Mais la crise COVID-19 est passée par là ! Et elle a permis aux entrepreneurs d’une CAE comme Coopilote de bénéficier du chômage partiel proposé par l’Etat, au même titre que s’ils avaient été salariés dans une entreprise. Et ça, ce n’est pas du luxe ! En plus, les demandes administratives de chômage partiel ont été réalisées par la coopérative, et non par les entrepreneurs. Pas besoin de se casser la tête à faire toutes les démarches auprès des services de l’Etat.

Parce qu’on ne vous a encore pas tout dit ! Choisir le statut d’entrepreneur.e-salarié.e, c’est aussi avoir la possibilité de se consacrer pleinement au développement de son activité sans avoir à se soucier de la comptabilité et des formalités administratives associées : déclarations et règlements de TVA, feuille de paie et paiement des salaires… La comptabilité est prise en charge par la coopérative. En plus, vous êtes accompagné au lancement et bénéficiez de formations à l’entrepreneuriat.

Alors, ça vous tente ? Vous voulez en savoir plus sur le statut d’entrepreneur.e-salarié.e chez Coopilote ?
Contactez-nous ou inscrivez-vous à une prochaine session d’information collective.

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